60 millions de consommateurs change de ton et abandonne sa position anti vape

Les détracteurs de la cigarette électronique tentent sans succès de montrer que vapoter serait dangereux. Des journaux de grande renommée ont consacré de très nombreux articles sur ce sujet. L’un d’entre eux, 60 millions de consommateurs, à l’origine d’un article polémique discriminant la vape, a fini par faire volte-face. Dans l’un de ses publications, le magazine décrypte avec finesse les différentes idées reçues sur le vapotage. Voici les détails sur ce surprenant et appréciable revirement.
Une étude discriminant la vape publiée en 2013
En 2013, l’emblématique magazine 60 millions de consommateurs publiait un article discriminant l’e-cigarette. C’est une étude anti-vape qui a suscité de nombreuses critiques auprès des experts du vapotage et certains chercheurs. La méthode d’étude était trop douteuse et les conclusions de l’étude n’avaient pas de fondement scientifique.
À la suite des différentes contestations, le rédacteur en chef du magazine a tenté de donner des justifications sans toutefois apporter une réponse satisfaisante. Cette publication a montré clairement que le site d’information se positionne comme un farouche détracteur de la vape.
Notez que 60 millions de consommateurs est un magazine français édité par l’institut national de la consommation. Il collabore avec plusieurs acteurs et traite des sujets d’actualité relatifs à la consommation, aux expériences et les tests de comparaison de divers produits et services.
Revirement de situation 8 ans après
Huit ans après la publication de l’étude, le magazine fait une véritable volte-face. Il publie le 19 janvier 2021 une étude intitulée “6 idées reçues sur la vape”. À travers cet article, il passe en revue les différentes informations relatives à l’utilisation de l’e-cigarette. En lisant la publication, l’on se rend compte qu’il s’agit d’un retournement de situation avec des arguments en faveur du vapotage. Les informations fournies sont bien détaillées avec des sources crédibles.
L’article porte sur la dangerosité de la vape au dosage, la combinaison de la cigarette électronique avec d’autres substituts et la dépendance liée son utilisation. La publication aborde également le risque de la vape comparée au tabac, le dosage de la nicotine, l’utilisation de la cigarette électronique comme moyen de sevrage à la nicotine.
Le magazine rappelle, avec des sources à l’appui, que ce sont plutôt les e-liquides frelatés qui sont à l’origine de certaines maladies respiratoires. Il évoque le cas de l’épidémie de maladies pulmonaires aux USA. C’est une crise qui a fait de nombreuses victimes en 2019 et dont la cause serait liée à l’utilisation de l’e-cigarette. La publication fait noter que les produits de vapotage de mauvaise qualité contiennent des additifs impropres à l’inhalation. Ces produits sont généralement achetés dans le marché noir. Le magazine précise aussi que les produits achetés légalement en France ne présentent pas de risque pour les consommateurs.
Aussi, les auteurs de la publication ont pris soin de dissocier la nicotine de tous autres éléments toxiques que contiennent les cigarettes classiques. Cette distinction entre les substances est très peu médiatisée. Pour le choix de la teneur en nicotine, l’étude recommande aux consommateurs de faire appel à un spécialiste de l’e-cigarette pour son sevrage.
Quelques petits détails à noter
À la fin de son article, le magazine cite une publication américaine qui soutient la théorie de la passerelle, démentie pourtant il y a longtemps. L’effet passerelle mentionné dans l’article est la tendance qu’auraient les jeunes non-fumeurs à passer au tabac à force de s’intéresser à la vape. Cette théorie est basée sur la crainte exagérée de la nicotine et ses effets addictifs.
Adélaïde Robert, l’auteur de la publication, apporte une grande nuance sur cette question. Il précise en effet que la situation est loin d’être extrapolable en France. Pour appuyer ses dires, il établit une certaine comparaison entre les teneurs de nicotine maximum autorisée en France et aux États-Unis. Le seuil maximal qui est de 20 mg/ml en France est assez protecteur, comparé au taux maximum de 59 mg/ml aux USA. Une telle nuance n’a jamais été rendue publique jusqu’ici. C’est donc une information à forte valeur ajoutée.
Adélaïde Robert n’a peut-être pas tort lorsqu’il avance l’idée selon laquelle, avec une forte dose, il est facile de devenir dépendant à la nicotine. Cependant, rien ne prouve que cela amène le consommateur à devenir dépendant du tabac. Les défenseurs de la cigarette électronique peuvent se sentir rassurés. Grâce à cette publication, les lecteurs de 60 millions de consommateurs auront suffisamment d’informations sur la vape. L’ingéniosité, l’équipe de la rédaction et la fiabilité des sources fournies sur le sujet ne sont pas assez fréquentes dans les médias.
0 commentaire