Encore une étude bidon sur la vape aux USA

Publié par Jerome le

étude scientifique bidon

D’après une étude menée aux USA, le vapotage entraîne plus de charges médicales que la cigarette classique. Cette conclusion est encore un exemple de travaux bidons réalisés au sujet de la vape. Les lecteurs ne doivent donc pas y accorder du crédit. Après une accalmie de quelques semaines, voici la nouvelle étude bidon sur la cigarette électronique parue aux USA. La publication est consultable ici pour que vous puissiez vous faire votre avis.

Un classement des participants plus que douteux

Les auteurs de cette étude sont de l’établissement UC San Francisco School of Nursing. Ils ont mobilisé 109 103 volontaires pour leur recherche. Celle-ci a été axée sur les dépenses et les soins de santé imputables à l’utilisation des cigarettes électroniques aux États-Unis. Ainsi, les lecteurs peuvent découvrir dans le Tobacco Control que la vape entraîne plus de dépenses pour le contribuable que le cigare ou le tabac. L’un des éléments qui décrédibilise leurs conclusions est le dispatching des individus étudiés. En effet, ils ont établi quatre groupes :

  • ceux qui utilisent exclusivement la cigarette électronique ;
  • ceux qui se servent à la fois de la vape et du tabac ;
  • ceux qui ont opté pour d’autres types de tabac ;
  • ceux qui n’ont jamais fumé.

Il suffit d’avoir vapoté une fois dans les quatre semaines précédant l’étude et une autre fois dans sa vie pour être considéré comme utilisateur. Celui-ci entre dans la catégorie des poly-vapoteurs s’il a en plus fumé jusqu’à 100 cigarettes. De ce fait, un vapoteur régulier est considéré de la même manière qu’un individu qui n’a utilisé une e-cigarette qu’à deux reprises. D’ailleurs, les chercheurs ne se sont pas arrêtés là puisqu’ils prétendent s’être servis de données de précédentes études. En fait, ils ont avancé avoir utilisé des variables dont ils ne donnent aucun détail. Par conséquent, le lecteur n’arrive même pas à comprendre quelles sont les dépenses de santé concernées.

Des actes médicaux non précisés

L’autre incongruité dans cette étude est qu’elle fait référence à des actes médicaux sans aucune précision. Les calculs sont basés sur des fréquences d’hospitalisation, de consultation, etc. Mais les auteurs ne donnent pas d’informations sur les raisons de ces prestations médicales. En d’autres termes, si une personne ayant vapoté deux fois dans sa vie tombe à vélo et se rend à l’hôpital, sa prise en charge sera comptabilisée comme un coût lié à la vape. De la même manière, un vapoteur régulier qui est victime d’une intoxication alimentaire connaît le même traitement.

La conclusion tirée par ces chercheurs est également assez ironique. Ils affirment que l’utilisation de la cigarette électronique pesait de manière substantielle sur les dépenses publiques. Il s’agit donc pour l’Etat américain d’un fardeau économique important. Comparés à des chiffres tirés d’autres études sur le tabac, ils affirment que le coût de l’e-cigarette est plus important pour le système de santé.

Il est donc clair que l’étude n’a non seulement pas adopté une démarche scientifique, mais elle est basée sur des données faussées. Malgré le fait que la Food and Drug Administration lui ait accordé une aide financière, elle n’est pas crédible. C’est d’ailleurs dommage que le nom de l’entité chargée de la santé publique aux USA soit mêlé à ce type de travaux.


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