Baisse du nombre de fumeurs au profit du nombre de vapoteurs depuis plusieurs années d’après les baromètres de Santé Publique France

Publié par Gerard le

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Selon les informations publiées par le baromètre annuel de santé publique France, la prévalence du tabagisme a diminué avec l’arrivée des e-cigarettes en 2012. Toutefois, la crise sanitaire de 2019 a augmenté les inégalités et la tendance en taux de consommation du tabac stagne entre cette année et 2020. Voici un tour d’horizon sur la prévalence du tabagisme depuis l’arrivée des e-cigs.

Prévalence du tabagisme entre 2012 et 2014

L’arrivée des cigarettes électroniques en 2012 en France a été un véritable tournant chez les fumeurs. Cette période coïncidait avec la politique de lutte contre le tabagisme. En effet, le prix du paquet de cigarettes s’est vu bondir à plus de 6 euros. Or, un grand nombre de fumeurs font partis des populations à faible niveau de revenus. De ce fait, délaisser le tabagisme devient une nécessité d’ordre économique plutôt que morale.

Cette situation a su donner un coup de pouce à la consommation des e-cigs. Ainsi, des boutiques qui en commercialisent se sont multipliées et connaissent dès lors une ruée des fumeurs.

Tous ces paramètres ont fait que le nombre de vapoteurs a grimpé en passant de 500 000 en 2012 à 12 millions en 2014. En plus de cela et selon les sondages, plus de 700 000 fumeurs ont affirmé avoir délaissé la cigarette classique pour celle électronique.

La prévalence du tabagisme entre 2016 et 2017

Selon les chiffres avancés par le baromètre, près de 3 millions de Français se sont tournés vers les e-cigs entre 2016 et 2017. Il est constaté que les fumeurs s’intéressent de plus en plus au monde de la vape et du vaping.

Partant de ce fait, plus de 3 personnes sur 10 âgées de 18 à 75 ans affirment s’être aventurées avec les clopes électroniques, soit 32 % des Français. Pendant l’enquête, 57 % des personnes questionnées ont affirmé avoir déjà vapoté.

Par ailleurs, les vapo-fumeurs sont des vapoteurs qui ont fortement baissé leur fréquence de fumée. La grande majorité de ces derniers, soit 80 % d’entre eux, affirment avoir presque laissé tomber la cigarette classique pour la cigarette électronique. Ce qui explique la baisse significative de leur nombre dans l’hexagone.

Aussi, un autre point qui explique le sevrage tabagique en ces périodes est le sentiment d’avoir trouvé une alternative moralement acceptable aux cigarettes classiques.

Par ailleurs, l’agence publique souligne également les actions du gouvernement dans la lutte contre le tabagisme. Celles-ci ont été utiles dans la baisse de consommation du tabac à travers tout le pays, surtout chez les personnes à faible niveau de revenus.

La consommation du tabac en 2018

Les années 2018 sont marquées par une forte augmentation de la vente des produits de la cigarette électronique. Cela s’est, dans le même temps, traduit par une baisse significative du nombre de fumeurs. Ainsi, dans son baromètre annuel publié en cette année, Santé publique France déclare que près de 600 000 fumeurs de tabac sont recensés en moins. Ce chiffre se conforte par une hausse du nombre de vapoteurs estimé à 500 000 personnes.

Toutefois, il convient de savoir dans quel cadre ces estimations ont été annoncées par l’agence publique. En réalité, la statistique prend en compte les personnes qui ont arrêté de fumer et la baisse du nombre de jeunes fumeurs. Il est ainsi traduit que seulement 25,4 % de la population interrogée déclare fumer contre 26,9 %. Une tendance donc à la baisse.

La prévalence du tabagisme entre 2019 et 2020

L’année 2019 est marquée par une crise sanitaire sans précédent avec l’arrivée de la pandémie de la COVID-19. Cette situation a bouleversé les programmes, notamment le plan national de lutte contre le tabagisme et son éradication dans la sphère sociétale.

Ainsi, de cette année à 2020, l’évolution de la prévalence du tabagisme a été étudiée par le baromètre annuel de l’organisme santé publique. Selon les chiffres de l’enquête téléphonique sur un échantillon de la population adulte, 31,8 % des personnes interrogées affirment avoir fumé. Soit 3 personnes sur 10 de la tranche d’âge de 18 à 75 ans. Un quatre de cet échantillon déclare avoir fumé de manière quotidienne. Comparativement aux années 2016-2018, une légère hausse a été constatée, mais la tendance est le fait qu’une baisse de la consommation des cigarettes classiques est de mise.

Par ailleurs, entre 2019 et 2020, la prévalence du tabagisme a connu une légère hausse de 29,8 % à 33,3 % pendant le confinement. Ce constat a été fait chez les personnes ayant un niveau de revenu assez bas. Toutefois, une stabilisation globale de la prévalence est constatée de 2014 à 2020.

On constate donc que le nombre de fumeur baisse globalement depuis une vingtaine d’année, peut être pas autant que le nombre de vapoteurs ne progresse mais, en même temps, un vapoteur ayant réussi son sevrage tabagique peut en finir avec sa e-cigarette ! Alors ? Comme le dirais ce site internet, la clope est morte, vive la ecig !


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